(c) Sca Photographie
Comme quand, parfois, l’on ressent un profond vide en soi, que l’on soit seul ou accompagné à cet instant ; juste un vide comme si quelqu’un ou quelque chose manquait…
Comme si, parfois, ce vide ressemblait à un gouffre, au bord duquel l’on se tient, trop près, attiré par le vertige des profondeurs ou le besoin de savoir ce qu’il y a au fond…
Comme quand, parfois, je suis là et pas toi, qui que tu sois, que « là » soit un endroit ou une envie…
Comme quand, parfois, je me sens seule avec ou sans toi, cela dépend du moment, de ce que l’on avait décidé d’en faire ou de ce que l’on en fait habituellement ; qu’importe le moment en fait, à cet instant ton absence creuse le vide…
Ma solitude est peuplée d’une multitude d’absences qui ne font que s’additionner les unes aux autres ; qui ne font que creuser un peu plus le vide ; qui ne chercheront jamais à le remplir…
Comme si finalement ma solitude était peuplée parce que j’attends tes absences là où elles ne seront jamais, et ne les attends pas là où elles se présentent…